Quels sont les grands principes de l'ouverture des données ?
Contenu :
C’est en 2007, à Sébastopol en Californie que les principes de l’ouverture sont définis par un
groupe de travail de 30 personnes réunissant des penseurs du Web et des technologies dont
Tim’O Reilly, à l’origine de l’expression web 2.0 et Lawrence Lessig ( professeur de droit à
Standford) à qui on doit les licences Creative Commons. La sunlight Foundation complète cette
liste en 2010.
- La donnée se doit d’être complète : les données sont publiées dans leur intégralité, dans la mesure du respect des lois en vigueur et en incluant les métadonnées si elles existent.
- Les données publiées sont celles collectées à la source, avec la meilleure granularité et sans agrégation.
- Les données sont publiées de façon opportune, le plus rapidement possible pour préserver leur valeur et leur mise à jour.
- Les données se doivent d’être accessibles au plus grand nombre : l’accessibilité des données ne doit pas être soumise à des procédures de demande préalable. Une des configurations de l’open data prévoit le fait qu’elles ne doivent pas être discriminantes. D’un point de vue plus pratique, ces dernières doivent être lisibles par n’importe quelle machine.
- La donnée pour être ouverte en open data est non propriétaire et gratuite : les données ouvertes sont mises à disposition sans entrave financière. Libre de droits signifie, que les données sont publiées sous licence libre et ne sont pas soumises à des droits d’auteur, de marque ou de brevets restrictifs limitant l’accès et l’usage.
- Enfin, il ne faut pas que les données aient un rapport avec la vie privée. La réglementation très actuelle sur les données personnelles (RGPD) vient asseoir ce que l’Open data avait prévu en matière juridique pour les données générées. Il ne s’agit pas de données ou d’informations à caractère personnelle. Les données à caractère personnelle sont définis par la loi de 1978 « Informatique et Libertés » comme « toute information relative à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, par référence à un numéro d’identification ou à plusieurs éléments qui lui sont propres ».
Source : "Les logiques d’acteurs dans l’accessibilité des services au public en milieu rural par l’ouverture des données numériques", Juline Lebrun, Université Savoie Mont Blanc, mémoire réalisé à l'ADRETS, 2018.
groupe de travail de 30 personnes réunissant des penseurs du Web et des technologies dont
Tim’O Reilly, à l’origine de l’expression web 2.0 et Lawrence Lessig ( professeur de droit à
Standford) à qui on doit les licences Creative Commons. La sunlight Foundation complète cette
liste en 2010.
- La donnée se doit d’être complète : les données sont publiées dans leur intégralité, dans la mesure du respect des lois en vigueur et en incluant les métadonnées si elles existent.
- Les données publiées sont celles collectées à la source, avec la meilleure granularité et sans agrégation.
- Les données sont publiées de façon opportune, le plus rapidement possible pour préserver leur valeur et leur mise à jour.
- Les données se doivent d’être accessibles au plus grand nombre : l’accessibilité des données ne doit pas être soumise à des procédures de demande préalable. Une des configurations de l’open data prévoit le fait qu’elles ne doivent pas être discriminantes. D’un point de vue plus pratique, ces dernières doivent être lisibles par n’importe quelle machine.
- La donnée pour être ouverte en open data est non propriétaire et gratuite : les données ouvertes sont mises à disposition sans entrave financière. Libre de droits signifie, que les données sont publiées sous licence libre et ne sont pas soumises à des droits d’auteur, de marque ou de brevets restrictifs limitant l’accès et l’usage.
- Enfin, il ne faut pas que les données aient un rapport avec la vie privée. La réglementation très actuelle sur les données personnelles (RGPD) vient asseoir ce que l’Open data avait prévu en matière juridique pour les données générées. Il ne s’agit pas de données ou d’informations à caractère personnelle. Les données à caractère personnelle sont définis par la loi de 1978 « Informatique et Libertés » comme « toute information relative à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement, par référence à un numéro d’identification ou à plusieurs éléments qui lui sont propres ».
Source : "Les logiques d’acteurs dans l’accessibilité des services au public en milieu rural par l’ouverture des données numériques", Juline Lebrun, Université Savoie Mont Blanc, mémoire réalisé à l'ADRETS, 2018.